Une estampe originale de KOGYO (1869 - 1927)
nom de famille : Tsukioka

Titre : Yamauba

Série : Noh Ga Taikan (Encyclopédie des pieces de No)

Cette série comprend 200 estampes reliées en 5 albums. Cette estampe appartient à l'album n° 2.

Date du tirage : 1926

Signature et cachet de l'artiste

Editeur : Daikokuya (Matsuki Heikichi) à Tokyo

Etat : Couleurs intactes, dessin très net, doublage ancien avec une feuille de papier végétal pour montage en album (voir photo du montage initial en album). Très bon état général.

Format oban : 36,7 cm x 25,3cm (UK114)

Kogyo, le grand spécialiste du théâtre Nô.
Kogyô est né à Tokyo en 1869. Il a été formé d'abord par le grand artiste Yoshitoshi Tsukioka que sa mère avait épousé et dont il a pris le nom. Plus tard, Matsumoto Fuko et Ogata Gekko ont complété sa formation.
En dehors du genre Kacho-e (images d'animaux et de fleurs), il s'est passionné pour la représentation de scènes du théâtre Nô. Il a dessiné 4 séries sur ce thème.

Kogyo TSUKIOKA (1869-1927) le grand spécialiste du théâtre Nô.
Kogyo est né sous le nom de Hanyu Sadanosuke à Tokyo. Sa mère, veuve, épousa un des plus grand artiste du 19ème siècle, Yoshitoshi Tsukioka. Il reçoit de son illustre beau-père un nouveau nom de famille et une formation à l'art de l'estampe.
Plus tard, il devient l'élève d'un autre artiste très connu, Ogata Gekko, qui lui donne un nouveau prénom, Kogyo.

L'œuvre de Kogyo Tsukioka représente en grande majorité des scènes illustrant le Théâtre Nô traditionnel. Il réalise aussi quelques estampes du genre Kacho-e (images d'animaux et de fleurs) et illustre également la guerre russo-japonaise. Ce sont les séries sur le Théâtre Nô, publiées par Matsuki Heikichi, qui le rendirent célèbre.

Le théâtre Nô est une forme de drame lyrique. Les comédiens sont masqués et comme le Kabuki, un programme de Nô se déroule sur une journée entière. Cette forme de théâtre était plutôt prisée par l'aristocratie japonaise tandis que le Kabuki était le divertissement populaire par excellence.

Kogyo accorde une attention extraordinaire à la reproduction des costumes dans toute leur richesse et des masques de bois sculptés. Il s'attache à reproduire l'action principale d'une scène en pratiquant des techniques de composition du dessin très particulières : décentrage des personnages, jusqu'à parfois les couper, asymétrie, large utilisation du vide pour restituer le coté épuré caractéristique du Nô.
Certaines estampes de cette série sont conservées à l'art Institute de Chicago.