Hokusai
(1760-1849), nom de famille : Katsushika
Editeur d'origine : Nishimuraya Yohachi (maison Eijudo)
Editeur actuel : Uedo Mokuhansha. Cette maison d'édition
a été fondée par les descendants d'un éditeur
de l'époque EDO.
Date de la première publication : 1830-1832
Etat
: Parfait
Format
Oban : 40 cm x 27 cm
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Hokusai
et les 36 vues du Mont Fuji : 46 paysages tout en bleu...
Hokusai
a entrepris dans sa 70ème année cette célèbre
série qui représente le Mont vu depuis toutes les
provinces qui l'entourent.
Il
s'agit d'une innovation artistique et une prise de risque pour
l'éditeur car à cette époque rares sont les
estampes dont le sujet unique est la description d'un paysage.
Mais à cette époque, les débuts du tourisme
moderne orienté vers la contemplation de sites célèbres
vont entrainer le développement de l'estampe de paysage.
Le succès de cette série est tel que le nombre de
36 prévu initialement est dépassé et 46 estampes
sont éditées entre 1830 et 1832 ou 1833 (on ne sait
pas exactement).
C'est en fait entre 1830 et 1835 qu'Hokusai dessine les plus beaux
paysages de son uvre : les 36 vues, les Cascades et les
Ponts remarquables du Japon. Elles ont comme point commun de montrer
la maîtrise du paysage chez l'artiste, d'être le résultat
de ses pérégrinations à travers le japon
et d'utiliser très largement le bleu de Prusse.
Le bleu de Prusse ou bleu de Berlin est connu au Japon depuis
la 2ème moitié du 18ème siècle grâce
aux marchands chinois et hollandais présents à Nagasaki,
le reste du Japon leur étant fermé.
Il fut activement importé à partir de 1829 provoquant
une utilisation sans précédent dans l'estampe Ukiyo-e.
Le trait de contour des 36 premières estampes de la série
du Mont Fuji est imprimé avec du bleu de Prusse au lieu
du noir de l'encre de Chine. D'origine européenne, l'utilisation
du bleu de Prusse constitue un tournant majeur dans l'esthétique
de l'estampe japonaise.
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Cette
estampe est une réédition ancienne.
<<<Les rééditions
sont réalisées avec les méthodes traditionnelles
par des éditeurs qui sont à la fois des érudits
et des artistes. Elles ont l'avantage d'être abordables. Elles
sont identiques aux originaux qui valent actuellement plusieurs
milliers d'euros, dizaines, voire centaines de milliers d'euro.
<<<Le modèle n'est
pas, dans ce cas, le dessin de l'artiste mais un tirage original
d'époque. Un graveur a regravé les blocs de bois :
un bloc de bois par couleur plus un pour le trait de contour. Le
travail de gravure est effectué trait pour trait. Ensuite
un imprimeur a imprimé chaque couleur sur le papier végétal
de façon traditionnelle par application de la feuille sur
le bloc encré puis frottage au baren (tampon fait de lamelles
de bambou).
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